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Journalisme

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16 mars 2009

Standard operating procedure

On entend souvent parler de récits de prisonniers de guerre, mais les faits nous sont rarement présentés de manière visuelle. Et lorsqu’ils le sont, c’est plus que choquant. « Procédures standard » nous montre de telles réalités sous une perspective souvent négligée. Sorti le 25 juin 2008, ce documentaire racontant les tortures infligées sur des prisonniers iraquiens est l’œuvre de Errol Morris. « Procédures standard » n’est pas le premier documentaire pour ce réalisateur, producteur et scénariste. La prison d’Abou Ghraib, située à 32 km de Bagdad, a été l’hôte d’horribles spectacles. Des prisonniers iraquiens y ont été torturés et même tués. À l’aide d’images prises par des militaires, on peut assister à des évènements choquants mais vrais. On se réalise rapidement que les prisonniers n’étaient pas nécessairement les seules victimes. Certains soldats étaient obligés d’observer les actes des tortionnaires et de capturer les moments sur film. C’est ainsi que quelques soldats qui n’avait pas directement participé aux actes ont été accusés de torture. Le documentaire n’est pas fait pour tout le monde. Les photos prises par les militaires contiennent des actes de violences inexpliqués et de la nudité. Toutefois, c’est un film qui ne devrait pas être ignoré juste pour ces détails. La conception est très bien organisée, et les entrevues avec les soldats et enquêteurs militaires sont percutantes. « Procédures standard » se présente presque comme un film de suspense. Comme les photos sont des preuves des actes de torture, on nous montre les images pour ensuite obtenir des informations et voir une reproduction de la scène, ou parfois le contraire. Des détails de la vie des soldats sont utilisés pour mieux nous faire comprendre les raisons derrière certaines actions. Il n’est pas long avant que les spectateurs réalisent que plusieurs soldats n’ont été que les victimes de la manipulation de leurs supérieurs. À ne pas manquer. (315 mots)
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22 novembre 2008

C-D-E-D-G-H-I -Un phénomène....?

C’est un phénomène qui a pris la planète d’assaut. La série Twilight est souvent appelée « le prochain ‘Harry Potter’ ». Une histoire d’amour interdit, cette saga a de quoi faire soupirer même les plus cyniques. « Twilight » semble être à la bouche de toutes les jeunes filles. Il s’agit de l’histoire d’une fille de 17 ans qui est fasciné par un vampire. La protagoniste, elle s’appelle Belle Swan, et elle semble être le centre d’attention de sa nouvelle école. Pourquoi? C’est une bonne question. Bella est décrite comme étant banale d’apparence et sans traits physiques remarquables. Elle devient pourtant l’attention de la gente masculine dès le premier jour, particulièrement du mystérieux Edward Cullen. Il est un vampire, elle est une humaine. Il est craint par la population de Forks, elle semble être adoré. Sa famille se considère « végétarien » et donc sans danger (ils ne boivent que du sang d’animaux), elle est l’ultime tentation. Cliché? Oui, et ce n’est que le début. twilightTrès vite, Bella devient la cible d’un vampire chasseur qui désire son sang à tout prix. Durant les dernières pages du livre, elle tente de rester en vie en s’enfuyant avec l’aide du clan d’Edward. Bien sûr, tout le monde s’en sort bien, et Bella et Edward rentrent à temps pour assister au bal de fin d’année. La série comporte quatre livres, et tous sont ridiculement acclamés par des fans pour leur « histoire d’amour unique et les personnages tellement développés! » Je suis désolé de briser la bulle de millions de jeunes filles, mais cette histoire est loin d’être originale. Il y a des centaines de livres dans le même genre que « Twilight ». Ils ciblent un public plus vieux, plus mature. « Twilight » est considéré comme un livre pour jeunes adultes, mais son plus grand public se trouve parmi les jeunes adolescentes. Quand un livre se retrouve dans la catégorie jeunes adultes, c’est parce que l’auteur cherche un public de jeunes adultes, c’est-à-dire les gens de 16-25 ans. Pas le 12-15 ans. Contrairement à ce que les gens peuvent penser, l’une des plus grandes déceptions et humiliations pour un auteur n’est pas de voir son livre rester sur les tablettes à jamais. Il peut toujours en écrire un autre, travailler sa technique d’écriture, son style littéraire, son histoire. Non, il est décevant lorsque, peu importa la quantité de livres que l’on vend, son travail, cette pièce de soi-même qui a pris des mois ou des années à produire, ne soit pas pris au sérieux. Stephenie Meyer semble apprécier cela. Je ne dirais pas qu’un auteur doit détester le monde si son œuvre adressée aux adultes se retrouve best-seller chez les préadolescents. Il doit finir par l’accepter et prouver de quoi il est capable en tentant à nouveau sa chance. Mais ce genre de déception n’est pas une chose dont il faut être fier. Personnellement, mon livre préféré est le deuxième, appelé « New Moon ». Ce n’est certainement pas pour l’intrigue car il n’y en a pas plus que dans les trois autres livres. C’est pour le développement des personnages. Le jeune frère d’Edward, Jasper, attaque Bella lorsque celle-ci se coupe par accident avec un morceau de papier. Le livre raconte alors comment Bella se débrouille après qu’Edward la quitte. Elle se lie d’amitié avec un garçon qui s’appelle Jacob. new_moon Avec « New Moon », Stephenie Meyer avait une chance de réparer son erreur, de développer son héroïne, et elle l’a prise. Malheureusement, au moment où Bella retrouve Edward, c’est comme si toute la personnalité créée pour Bella disparaît. Retour à la case zéro. Les deux derniers livres, « Eclipse » et « Breaking Dawn », servent à faire monter la tension, à faire grimper l’anticipation pour le paroxysme de la série. Finalement, c’est dans « Breaking Dawn » que l’on voit le point culminant, le « climax » arriver. Et c’est un échec. Tout comme J.K. Rowling, Meyer a tenté de finir avec une conclusion épique. Il lui a fallu quatre livres pour en arriver à la confrontation finale, quatre livres de plus de 500 pages pour construire une intrigue qu’elle détruit en quelques pages. En littérature, il y a une structure dramatique --aussi appelée la pyramide de Freytag-- à respecter. Elle se compose généralement d’une situation initiale, des péripéties et d’un dénouement. Certains auteurs vont s’amuser avec le rythme de l’histoire. Je pense à « L’Attrape-cœur » de J.D. Salinger, où le paroxysme se produit environ trois pages avant la fin. La plus part vont avec une vitesse simple, normale et agréable. Meyer a essayé ce que l’on appelle un « anticlimax », ou tout simplement, une déception. Ce genre de fin est souvent mémorable si bien réussi. Tout ce que Meyer a fait, c’est détruire sa création. Les personnages sont fades et sans vie. Edward est parfait. Il n’a aucun défaut, et je n’exagère pas. Son seul trait de caractère qui est décrit comme un point faible, c’est son désir de protéger ceux qu’il aime. Quelle surprise. Bella est une représentation presque parfaite du cliché « Mary-Sue » (personne qui semble sans défaut) : tout ce qu’elle fait, que ce soit bien ou mal, fini par être la bonne décision. Toutes ses erreurs se révèlent à ne pas être des erreurs. Elle répète sans cesse ne pas être attirante mais se demande pourquoi tant de garçons s’intéressent à elle. Un point intéressant est que Meyer a cité le classique « Jane Eyre » comme influence littéraire. Il n’y a qu’une ressemblance flagrante avec « Twilight » : où Jane répète souvent qu’elle aime Rochester malgré sa laideur, Bella ne peut s’arrêter de dire qu’Edward est sublime et de se demander pourquoi il l’aime. Ce type de comportement ne s’appelle pas une influence. C’est une réaction psychologique. « Jane Eyre es »t un roman se classant dans le romantisme : toutes les réactions émotionnelles sont amplifiées, ce qui explique pourquoi Jane parle de la laideur de Rochester à maintes reprises. « Twilight » n’est pas un roman romantique. C’est ce que l’on appelle couramment « chick lit » ou un « livre pour fille », avec des éléments fantastique. Je le répète : ce n’est pas une influence littéraire. Il me semble que Meyer a le don pour justifier ce qui n’est pas réaliste dans ses écrits après qu’on lui pose la question. J’ai la nette impression qu’elle écrit sans se soucier de la véracité des évènements. Ce n’est pas une chose à faire. Le meilleur exemple que je peux donner se retrouve dans le quatrième livre, « Breaking Dawn » : comment un vampire, qui n’a aucune goutte de sang dans son corps et qui dit lui-même qu’il n’est qu’un « corps mort », peut faire un enfant? Meyer répond à cette question sur son site Internet, mais l’explication est vague et ne donne pas l’impression d’être recherchée. Meyer a un style d’écriture particulier : elle ne relie que sur l’usage d’adjectifs et d’adverbes. La traduction française est mieux écrite que le manuscrit original. Les descriptions ne sont pas détaillées, et le livre semble fait de dialogues seulement. Il y a des milliers de livres dans le même genre que « Twilight » qui ne reçoivent pas la moitié de l’attention de cette série. « Twilight », c’est un manque important de caractérisation, un style littéraire mal développé, une histoire clichée et sans intrigue. Il y a des livres similaires qui sont bien mieux écrits. Je pense à « If I Have A Wicked Stepmother, Where’s My Prince? » de Melissa Kantor. Un livre qui n’a même pas 300 pages, mais qui a un meilleur développement, qui est un peu cliché, mais qui est bien écrit. On pense souvent que les « livres pour filles » ne parlent que d’amour d’adolescents et qu’ils ont tous la même histoire. C’est faux. Oui, certains remplissent les normes de cette description, mais pas tous. L’un des titres qui me vient à l’esprit est « Inside the Mind of Gideon Rayburn » de Sarah Miller. C’est original, intéressant, rafraîchissant et vrai. La caractérisation est excellente. Pourtant, qui connaît ces livres? vampire_diariesJe recommande à quiconque veut lire une histoire d’amour interdit entre vampires et humains de lire « The Vampire Diaries » de L.J. Smith. Certes, ce n’est pas la meilleure saga de livres qui ait jamais existé, mais elle est bien meilleure de Twilight. Quoique qu’un peu « vieux » (le premier tome parut il y a plus de dix ans), « The Vampire Diaries » a déjà capté beaucoup d’attention. Similaire à Twilight sur un certain plan (l’histoire se passe avec des adolescents, une histoire d’amour entre un vampire et une humaine, la fille devient elle aussi un vampire), cette série a une histoire comme jamais. L’intrigue est magnifique et Smith nous donne envie de crier de rage lorsqu’on arrive à la fin du livre tant elle nous laisse en suspens. Le développement des personnages est légèrement brouillon au départ, mais il s’améliore en même temps que l’histoire progresse. Je suis un peu déçue de voir que le monde semble mieux apprécier ce qui est simple et maladroit, que ce qui est simple et élégant. (1474 mots)
7 novembre 2008

A-B Le monde selon Monsanto

"Le monde selon Monsanto", un documentaire sorti en 2008, a été filmé et assemblé pour prévenir le monde des dangers que représente cette compagnie. Réalisé par la journaliste Marie-Monique Robin, le documentaire tente d’éclairer les pratiques douteuses de Monsanto. Marie-Monique Robin n’a pas seulement fait un documentaire sur cette industrie biotechnologique. Elle a tourné des films sur l’Amérique latine et a obtenu le prix Albert Londres pour son documentaire "Voleur d’yeux" qui parle du trafic d’organes. Le film a d’ailleurs été projeté aux Nations Unies. Son plus récent documentaire traite d’un tout autre sujet : les plans sournois d’une entreprise pour faire accepter leurs produits néfastes et les conséquences de ces actes. Dites conséquences ne sont certainement pas positives. Monsanto est une compagnie reconnue à l’échelle mondiale pour sa spécialisation en chimie et biotechnologie. Monsanto est, entre autres, le leader dans son industrie. La compagnie distribue ses produits génétiquement modifiés, se souciant peu des répercussions. Monsanto réussit à mettre ses produits sur le marché grâce à quelques relations louches. Ces distributions sont aussi dues aux décisions purement politiques du gouvernement. Ce dernier ne semble jamais avoir regardé la chose du point de vue scientifique. Il y a, aux Etats-Unis, une petite ville du nom de Anniston : c’est la ville avec un taux de contamination par PCB le plus haut. Ces habitants, qui ont un taux sanguin de PCB énorme, sont sujets à des maladies et à des morts prématurées. Pour rester en vie, certains doivent prendre des tonnes de médicaments. Monsanto essaie de cacher du public de tels actes. Ils mettent à la porte un employé si celui-ci montre des signes de rébellions et inscrivent DESTROY AFTER READING (détruire après lecture) sur leurs documents confidentiels, de sorte que le contenu ne soit jamais révélé. Des spécialistes sont renvoyés alors qu’il ne faisait qu’exprimer leur crainte des OGM. Le documentaire est percutant et nous ouvre les yeux. Les faits sont toujours présentés de la même manière, ce qui, à la fin, devient quelque peu ennuyant. Le vocabulaire est avancé et très scientifique, et certaines personnes pourraient avoir de la difficulté à comprendre ce qui se passe. Pour comprendre le documentaire dans sa totalité, des connaissances de base des OGM et de la chimie seraient nécessaires. Le ton est parfois monotone, parfois plus enthousiaste. Les entrevues avec des experts sont, pour la plupart, claires et précises. Il arrive que le spectateur peut se perdre s’il ne connaît pas ce que des termes comme FDA (Food and Drug Administration) signifient, bien que tout cela se clarifie à un certain point. "Le monde selon Monsanto", malgré ses quelques fautes, est un film très intéressant. Des questions se forment rapidement, et l’on espère avoir des réponses avant qu’il soit trop tard. Le fait que le gouvernement laisse une entreprise comme Monsanto mettre des produits dangereux sur le marché nous fait réfléchir. Il y a-t-il d’autres Monsanto? (480 mots)
19 octobre 2008

12-13-14- Nuit blanche à New York

“Nick and Norah’s Infinite Playlist” est sorti le 3 octobre dans les cinémas et est rapidement devenu un petit succès. Basé sur le live du même nom par Rachel Cohn et David Levithan, cette comédie sentimentale pour adolescents a tout ce qu’il faut pour plaire à son public. Nick___Norah_s_Infinite_Playlist_Cover Nick et Norah ont quelques points communs, mais pas trop. Tous les deux sont des étudiants de “high school” du New Jersey, adorent la musique (particulièrement le mystérieux group Where’s Fluffly?) et connaissent Tris, celle que l’on pourrait surnommer la “méchante”. Nick vient de se faire plaquer par Tris et tente d’obtenir de nouveau son attention en lui mixant des CDs. Tris, dans son rôle d’antagoniste, jettent sans remords les CDs, qui sont immédiatement récupérés par Norah. C’est ainsi que la jeune fille développe un léger béguin pour un garçon qu’elle n’a jamais vu et ne pense jamais rencontrer… Le parcours est mouvementé pour les deux adolescents. Quand les amis de Nick poussent les deux à sortir ensemble pour la nuit, c’est le début de l'aventure. Caroline, l’amie de Norah, est la seule durant la durée du film a être sous l’influence de l’alcool. Alors que Norah l’a confie à Thom et Dev (les amis de Nick) pour qu’il l’a ramène chez elle, elle s’échappe, faisant courir les ados à travers la ville pour la retrouver. Vient ensuite la recherche pour le groupe Where’s Fluffy?, qui donne un concert tard dans la nuit. Nick doit faire face à son ancienne petite amie quand celle-ci essaie de renouer avec lui, et Norah doit affronter ses doutes envers elle-même. nick___norah_s_infinite_playlist_movie_image_aaron_yoo__rafi_gavron_and_michael_cera_ Une belle représentation de la scène adolescente de New York, “Nick and Norah’s Infinite Playlist” n’exagère jamais rien dans ses propos. Tout le monde a un cellulaire, alors ce n’est pas la panique lorsque Nick laisse un jeune fille seule un peu à l’extérieur de la ville. Le film contient juste la bonne dose d’humour et de drame. Contrairement à certains films, les protagonnistes, tout comme les antagonistes, ne sont pas des adolescents au passé malheureux et ne sont pas de jeunes buveurs qui ressemblent plus à des alcooliques. Les scènes plus osées ne sont jamais trop osées, et les blagues à insinuation sexuelle restent dans les limites du PG-13. Il y a une bonne différence entre le film et le livre, qui fût fureur lors de sa sorti en 2006. Nick garde son sarcasme, mais il est plus timide, moins fonceur, un peu moins réfléchi et plus attaché à Tris que dans le livre. Norah, pour sa part, semble un peu plus sûre d’elle, mais mois prêtre à se libérer de l’emprise de Tal, son ancien petit ami. L’une des grande différence est la scène qui déclenche toute l'histoire. Dans le livre, Nick demande à Norah de prétendre d’être sa petite amie pour cinq minute afin d’éviter Tris, alors que c’est Norah qui fait une telle demande dans le film. La trame sonore rappele beaucoup celle de “Juno”, dans lequel l’acteur Michael Cera (Nick) a aussi joué. Critiqué pour ses chasons pseudo-folk à tendance un peu aggressive, “Juno” reste tout de même un succès, et il en est de même pour “Nick and Norah’s Inifinte Playlist”. 51Y5nEir_eL “Nick and Norah’s Infinite Playlist” est classé PG-13 (accompagnement parental conseillé) pour langage grossier, situations et références seuxuelles, et usage d’alcool. Dirigé par Peter Sollett; écrit par Lorene Scafaria; basé sur le roman de Rachel Cohn et David Levithan; produit par Kerry Kohansky, Chris Weitz, Paul Weitz et Andrew Miano; distribué par Colombia Pictures. Temps: 1 heure 30 minutes. Avec: Kat Dennings (Norah), Aaron Yoo (Thom), Michael Cera (Nick), Alexis Dziena (Tris), Ari Graynor (Caroline) et Jay Baruchel (Tal).
19 octobre 2008

9-10-11- Au coeur des 60's

Dirigé par Julie Taymor et écrit par Dick Clement et Ian La Frenais, "Across the Universe" est un film somptueux, utilisant la célèbre musique des Beatles comme moyen de communication. L’histoire est celle d’un jeun travailleur londonien de 19 ans, Jude, qui part aux Etats-Unis de la fin des années 60 à la recherche de son père. Il le trouve travaillant à l’Université de Princeton comme concierge. Il rencontre Max, un étudiant de l’université, et sa sœur Lucy, de qui il tombe rapidement amoureux. Max et Jude s’enfuient pour New York, bientôt suivi de Lucy, et rencontrent une femme qui aspire à devenir chanteuse rock, un guitariste ayant quitté sa ville, une cheerleader lesbienne qui cherche refuge…acrosstheuniversestill Certains personnages ont été modelés de manière à ressembler de grandes personnalités rock’n’roll. Jo-Jo est un Jimi Hendrix adouci, alors que Sadie nous rappelle fortement Janis Joplin, particulièrement avec sa puissante voix qui fait plus tard d’elle une star. D’autres personnages sont nommés en l'honneur des chansons des Beatles. Ainsi, le personnage principal, Jude, est pour "Hey Jude", dont l'interprétation est à couper le souffle, Lucy pour "Lucy in the Sky with Diamonds", Sadie pour "Sexy Sadie", Prudence pour "Dear Prudence"... La musique des Beatles est à son meilleur. Une panoplie de chansons, certaines mieux connues que d’autres, mais toutes excellentes, décrivent l’histoire tout comme les émotions. tn2_across_the_universe_1Le film s’ouvre avec Jude chantant "Girl" sur une plage venteuse et déserte. D’autres moments forts seraient la fraternisation de Max et Jude représentée par "With a Little Help from My Friends", Jude réalisant qu’il aime Lucy ("I’ve Just Seen A Face"), Max passant des examens pour l’armée sous l’air de "I Want You (She’s So Heavy)". L’un des moments marquant est certainement l’interprétation de "Let It Be". La chanson raconte la 12th Street riot à Détroit en 1967, où un jeune garçon se cache pour éviter la mort. L’interprétation continue avec une teinte gospel, et les images sont celles des funérailles de l’enfant, déclanchant la venue du guitariste Jo-Jo à New York. La voix de Sadie chantant "Helter Skelter" s’élève au-dessus de la foule lorsque des policiers séparent des manifestants protestant contre la guerre du Vietnam et arrêtent Jude alors que celui-ci essaie désespéramment de rejoindre Lucy. Acrtoss"Strawberry Fields Forever" est l’une des meilleures interprétations du film, un duo par Jude et Max exécuté à la perfection. Jude, travaillant dans son studio, essaie de créer une œuvre avec des fraises, épinglant une série de fruits de manière symétrique. Il finit par libérer ses émotions en détruisant son œuvre : il se met à lancer des fraises sur le tableau. La scène change immédiatement à Max, combattant au Vietnam, et les fraises deviennent des missiles, blessant le jeune soldat. La scène finale est représentée par "All You Need Is Love". Alors que Jude et Lucy se sont quittés sur des termes peu amicaux, Jude monte au sommet d’un immeuble, là où Sadie et Jo-Jo chantaient avec leur groupe "Don’t Let Me Down", et se met à chanter a capella "All You Need Is Love". Il est bientôt rejoint par ses amis. Lucy entend l’interprétation et tente en vain de remonter dans l’édifice. Elle trouve un autre chemin et se retrouve sur le toit de l’immeuble voisin. Jude et Lucy se regardent avec un sourire, et c’est la fin. across_the_universe_1D’autres classiques des Beatles se retrouvent dans le chef-d’œuvre cinématographique, tel que "All My Loving", "Lucy in the Sky with Diamonds" et "I Am the Walrus" chantés par Bono, "Something", "Because", "Revolution", "Blackbird", "I Want To Hold Your Hand", "Come Together", "Being for the Benefit of Mr. Kite", et, bien sûr, "Across the Universe". Le film est classé PG-13 (accompagnement parental conseillé). Il contient de la nudité, des situations sexuelles, l’usage de drogues, de la violence légère et un langage vulgaire. Avec : Jim Sturgess (Jude), Joe Anderson (Max), Evan Rachel Wood (Lucy), Dana Fuchs (Sadie), Martin Luther Coy (Jo-Jo) et T.V. Carpio (Prudence).
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19 octobre 2008

8- Un républicain influent appuie Barack Obama

colin_powell_unLe républicain Colin Powell a annoncé à la NBC qu’il appuyait le candidat à la présidence Barack Obama. L’ancien secrétaire d’état du président Bush dit qu’il trouve qu’Obama est une «transformational figure » et qu’il a les qualités requises pour être président. Il a aussi exprimé son mécontentement par rapport au choix du Sénateur McCain concernant sa vice-présidente Sarah Palin. Quoiqu’il est dit que Barack Obama et John McCain sont tous les deux aptes à gouverner, Obama était un meilleur choix, particulièrement par rapport à la crise économique. Il a ajouté que Palin n’était en aucun cas prête à gouverner. Colin Powell, 71 ans, a servi dans l’armée américaine comme général. Il a aussi été le premier secrétaire d’État de George W. Bush et le conseiller de la sécurité nationale de Ronald Reagan. barack_obamaBarack Obama a reconnu le support de M. Powell en se rendant à Fayetteville et en annonçant qu’il était ‘‘plus qu’honoré ’’ de l’appui de l’ex-général. Le candidat républicain à la présidence John McCain a commenté sur l’appui en disant que lui et Colin Powell n’était pas d’accord, mais restaient respectueux envers les choix de l’autre. Le support accordé au Sénateur de l’Illinois n’est pas une grande surprise : M. Powell a longtemps conseillé Barack Obama et l’a plusieurs fois complimenté durant la course à la présidence.
19 octobre 2008

7- L'Irlande joue solo

Le 2 octobre marque la journée où l’Assemblée du gouvernement irlandais a accepté le plan de Brian Cowen, le premier ministre irlandais. Le plan consiste en des dépôts de 400 milliards d’euros qui seront garantis par l’État pour une durée de deux ans. Les six banques qui en profiteront sont Bank of Ireland, Allied Irish Bank, Anglo Irish Bank, Irish Life and Permanent, Irish Nationwide Building Society et Educational Building Society. Après la nationalisation partielle de Fortis et de Dexia, le plan de Mr. Cowen semble énorme. Le montant des dépôt représente en haut du double du PIB annuel de l’Irlande. La sécurité garantie par l’État a intéressé l’Angleterre, qui n’a pas tardé à investir des capitaux d’entreprises dans les banques irlandaises. L’association des banquiers britanniques a dénoncé une “distorsion de concurrence” en voyant plusieurs investisseurs s’enfuir vers l’Irlande. La Commission européenne et le Premier ministre britannique Gordon Brown ont aussi réagi. Le plan a aidé la Bourse de Dublin, qui a remonté après une chute de 13%. L’Irlande est le premier pays d’Europe a être mis en récession. Les prix immobiliers ont chuté de 14% en une année. Le PIB irlandais a perdu 1%. En 2007, la croissance était de 5,3%, mais risque d’être négative cette année.
19 octobre 2008

6- Manifestations contre la guerre en Afghanistan

_afghanistanPlusieurs manifestations ont été organisées en fin de semaine contre la guerre en Afghanistan. De tels rassemblements ont été vus à travers quinze villes au pays. Parmi les manifestants, il y avait des membres de l’Alliance canadienne pour la paix. Ces membres étaient sur place surtout pour dénoncer les coûts, en compte humain et en matériel, de la guerre. À Ottawa, quelques dizaines de gens sont montés jusqu’au Parlement, samedi, réclamant le retour des soldats canadiens envoyés en Afghanistan. À Montréal, les manifestants étaient plus de 300 à se rendre à la base militaire de Longue-Pointe. Là-bas, ils ont formé une longue chaîne humaine. Apparemment, ceci ne serait que le début des manifestations; d’autres sont prévues pour dimanche, 19 octobre. Le nombre de soldats morts s’élève présentement à 97. Un diplomate, ainsi que deux travailleurs humanitaire s’ajoutent à la déjà trop longue liste. C’est la première guerre depuis celle de Corée (1950-1953) pour laquelle tant de soldats canadiens sont déployés. Environ 2500 soldats sont postés près de Kandahar, une ville située dans le sud du pays. Le Pacte pour l’Afghanistan conclu à Londres en janvier 2006 est en action jusqu’à 2011, et consiste à l’utilisation de l’armée canadienne pour rétablir l’ordre en Afghanistan.
17 octobre 2008

5- Une perte pour l'univers du cinéma

La mort de Guillaume Depardieu, décédé à la suite d’une pneumonie, a réuni plusieurs personnalités pour ses funérailles. Le fils du célèbre acteur Gérard Depardieu est une grande perte pour l’univers du cinéma : le jeune homme de 37 ans était très talentueux.

La petite église ne pouvait pas contenir tout les gens qui ont voulu rendre hommage au défunt. Parmi les grandes personnalités il y avait Carla-Bruni Sarkozy, Monica Belluci et la ministre de la Culture, Christine Albanel.

Gérard Depardieu était présent et a lu un extrait du très connu texte de Antoine de Saint- Exupéry « Le Petit Prince ». Ils ont aussi fait jouer une chanson de Guillaume, « Je mets les voiles ».

Le jeune homme avait déjà été hospitalisé pour une blessure au genou causée par un accident de moto. L’acteur avait dû se faire amputer le genou à cause de complications en 2003. Guillaume Depardieu n’avait pas une vie des plus faciles. Il avait une relation très complexe avec son père et beaucoup de problème avec la justice. Sa carrière au cinéma a débuté en 1991. C’est en 1995 qu’il gagna un César pour son rôle dans un film de Pierre Salvadori et que son talent commença à être vraiment reconnu.

17 octobre 2008

4- Accident de train meurtrier dû à l'usage du cellulaire

Le mois dernier, un accident de train désastreux à Los Angeles a fait 25 morts, environ 135 blessés et envoyé 87 personnes à l’hôpital. Des investigateurs fédéraux ont déclaré mercredi que le conducteur du train avait envoyé des messages textes à l’aide de son cellulaire quelques secondes avant l’accident.

M. Robert Sanchez, 46, a été tué dans l’accident. La cause de la collision reste pour l’instant inconnue, puisqu’on ne peut pas dire si le conducteur était en train d’envoyer des messages lors de la collision est encore inconnu. Toutefois, le conducteur a reçu un message à 4:21:03 p.m. alors que le « crash » est arrivé à 4:22:23 p.m.. Les investigateurs disent que la locomotive fonctionnait parfaitement. Les freins étaient opérationnels. On suppose donc que M. Sanchez était en train de regarder son téléphone et aurait manqué une lumière, causant ainsi la collision.

Le fait qu’un conducteur de train ait utilisé son cellulaire en service alarme la population.

C’est le l’accident le plus meurtrier concernant les trains de banlieue pour la ville de Los Angeles et le pire accident de train aux États-Unis en 15 ans. Le gouvernement de Californie interdit maintenant tout usage des cellulaires en fonction pour les travailleurs de train.

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